Son site officiel et son Soundcloud
Pourrais-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Neeskens. Mon projet musical existe depuis bientôt 4 ans. J’ai sorti un premier EP il y a 2 ans dans un univers plutôt Folk. Je m’apprête à sortir un album dans la même veine d’ici quelques semaines.
Quel a été ton parcours musical, avant ce projet ? Comment en es-tu arrivé à la musique ?
J’ai toujours fait de la musique. A partir de mes 15 ans, j’ai intégré plusieurs groupes.
Mais il y a principalement un projet qui m’a sérieusement immergé dans la musique, un groupe qui s’appelait HYMN. Cette aventure a duré 7 ans. Depuis cette expérience, j’ai toujours eu l’ambition de faire quelque chose de bien.
Quels sont les personnes ou les évènements qui t’ont poussé à faire de la musique ?
Si je remonte loin… je parlerais de ma mère qui m’a mis au piano et au chant très tôt.
Mais, je dois beaucoup à Jérémy Rassat, l’une des 2 personnes avec qui je réalise mon album.
Avec lui, j’ai vraiment appris à appréhender la musique d’une façon différente. C’est lui qui m’a cadré, car j’ai parfois tendance à être volage dans mon travail. Un jour, il m’a dit « si tu veux faire quelque chose de bien, essaye d’être constant et régulier dans ton travail« .
Sacré hommage que je lui rends. D’ailleurs c’est la première fois je crois…
Quelles sont les choses qui t’inspirent le plus dans ton travail ?
J’étais toujours été très inspiré par les voyages et la nature.
Mais je suis de plus en plus inspiré par la complexité des relations et de l’existence humaines. Tout doucement, il y a un petit virage qui va de la terre vers l’homme…
Tu sortiras bientôt ton premier album, financé par kisskissbankbank.com. Peux tu nous raconter cette aventure ?
J’ai décidé il y a un an de me lancer dans la réalisation de ce 1er premier album. Etant donné que je n’ai pas de label, j’avais besoin de financements. Via le bouche à oreille, j’ai découvert kisskissbankbank.com et j’ai créé ma page.
En 2 mois, j’ai pu récolter 8500 € qui m’ont permis tout d’abord de rentrer en studio, de payer les musiciens et puis surtout de lancer la machine.
Dans ce nouvel opus, tu évolues dans quel univers musical ?
On garde vraiment des racines de chansons plutôt épurées. « Folk », ce n’est pas vraiment le mot mais quelques chansons sont au piano/voix ou guitare/voix.
La moitié des chansons est calme et minimaliste, l’autre est plus chargée, plus arrangée et plus produite. J’ai voulu faire un album comme si je réalisais celui d’un groupe que j’aimais, pour que je puisse moi-même l’écouter avec plaisir.
Quand tu as enregistré cet album, que souhaitais tu transmettre aux gens ?
Transmettre une histoire de « nostalgie positive ». Il y a certaines choses qui sont plutôt tristes, d’autres plutôt enjouées, mais dans tous les cas je souhaitais retranscrire le panel d’émotions que l’on peut avoir dans une vie.
Si tu devais choisir un lieu qui incarnerait ta musique, tu choisirais ?
Un train, un avion, une voiture ou un vélo… de façon à disposer d’une palette de différentes émotions.
Si tu pouvais ressusciter un artiste pour travailler avec, tu choisirais qui ?
Certainement Eliott Smith, j’aime beaucoup ses chansons. J’hésitais avec Jeff Buckley ou Nick Drake, mais j’ai choisi Eliott Smith car son univers et son sens de la mélodie me touchent beaucoup.
Quels sont tes projets pour cette fin d’année ?
Ma priorité à court terme reste bien sur la sortie et la promotion de mon album.
Il y a quelques dates prévues, notamment un concert le 5 Décembre au Brise Glace à Annecy où je ferai la première partie de Sophie Hunger.
Je souhaiterais aussi trouver un tourneur pour avoir une structure solide autour de moi.
A bon entendeur…
