La jeune femme a grandi en jouant du hautbois au sein du Liverpool’s Sefton Youth Orchestra. Et un jour, comme de nombreux musiciens de sa génération, elle s’est achetée un ordinateur. Dans une interview, Låpsley déclare qu’à son avis « les ordinateurs sont les instruments classiques d’aujourd’hui ».
Avec Long Way Home, elle propose donc son exploration d’un rn’b électro et minimaliste plutôt convenu sur certains titres, d’une pop synthé-planante sur d’autres. Si elle maîtrise la technique, Låpsley semble encore chercher ce qui lui va le mieux.
De notre côté, on attend la suite avant de crier au génie parce que l’ascenseur émotionnel de Long Way Home est un peu déroutant. Tantôt sublime, tantôt décevante, Låpsley, on l’espère, se perd un peu pour se trouver encore mieux. Ce qui n’est pas sans nous rappeler une certaine Lykke Li il y a quelques années …
Notre coup de ♥ pour cet album : l’énergie et le funk d’« Operator (He doesn’t call me) », parce que Låpsley est allée chercher un sample bien gospel de 1975 chez Manhattan Transfer. On aime « Station » aussi, un vieux morceau de la chanteuse qu’on est ravi de trouver sur cet album.