Forever-Pavot

Rencontre avec Forever Pavot

Emile et Forever Pavot en quelques mots ?

Je suis à l’origine du projet Forever Pavot dans lequel j’écris, compose, et enregistre. Mais je m’entoure également de ces génies qui font vivre ma musique en live. Il y a Arnaud à la flute traversière, guitare et percussions, Antoine à la guitare, Maxime à la basse et Cédric à la batterie. Pour ma part, je me concentre sur les claviers et le chant en live.

 

Vous venez d’ouvrir ce deuxième jour des Eurockéennes sur scènes, quelles sont vos impressions par rapport à cette date ?

Il faisait chaud, très chaud ! C’est un peu bizarre de commencer à 16H, c’est la première fois qu’on joue en plein après-midi, c’est étonnant. Mais c’est chouette, le cadre est très sympa !

 

Comment avez vous été programmés ici ?

Je ne suis pas certain, mais je crois que c’est grâce au groupe The Shoes qui apprécie Forever Pavot et qui nous aurait demandés en ouverture. Cette année, nous avons beaucoup entendu parlé de Forever Pavot.

 

Qu’est-ce qui fait que ce projet plait autant?

C’est d’abord notre excellente attachée de Presse ! (rires)

Ce qui se dit souvent, c’est qu’il y a une grande amitié et une vraie symbiose entre nous. On rentre facilement en transe tous ensemble, on s’amuse, on aime jouer ensemble. Les gens nous disent souvent « on voit que ça vous plait, vous souriez, c’est rare »! Notre musique est plutôt fédératrice car transgénérationnelle. C’est l’un de mes premiers projets que je peux faire écouter à mes grands-parents et à mes parents ! Il y a un truc qui plait, les gens peuvent s’imaginer des scènes de films des années 60/70… Il est vrai aussi que les formats pop associés à des chants plaisent.

 

Tu parles justement des influences 60 /70, pourquoi cette envie de faire revivre et d’apporter de la nouveauté à ce style de musique ?

Pour moi, c’est la meilleure période musicale de tous les temps avec son émergence psychédélique. J’adore les musiques de films de cette époque. Bien sûr, de nombreux artistes s’inspirent de cette période, comme par exemple Justice. Mais beaucoup de groupes tombent dans le revival pur et dur, sans amener de fraîcheur.

 

Si tu devais choisir une mascotte pour représenter ta musique ?

On a tous des surnoms dans le groupe, tels des ninjas : Red Lion, Brown Hawk, Black Dragon, Blue Snake, Dark Eagle. Moi je suis Green Dolphin.

 

Les albums qui ont marqué ton enfance, ton adolescence et ta vie d’adulte ?

L’album qui a marqué mon enfance… Jordy, « Dur Dur d’être un bébé », c’est le premier CD que j’ai acheté dans ma vie!

Dans mon adolescence, c’est un peu classique mais je dirais Nirvana, Never Mind, et dans ma vie d’adulte, Brigitte Fontaine.

 

Quels sont vos projets pour cette fin d’année ?

Tout déchirer ! (rires) On a plein de concerts jusqu’à décembre. On va ralentir les concerts en France à partir de Janvier, et essayer de « s’exporter » en Europe. Chacun d’entre nous a également des projets musicaux, mais dans des styles diamétralement opposés : folk, musique expérimentale, ou encore métal.

On a envie de faire avancer beaucoup de choses, mais en tous cas on aura toujours le pied dans le Pavot, ça c’est certain !

 

 

Leur premier album ‘Rhapsode’ sorti chez Born Bad Records déjà disponible, et sur la fréquence sensible…

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