Le retour tout love de Mac Miller : découvrez « The Divine Feminine ».

Un an seulement après GO:OD AM, le rappeur de Pittsburgh surprend avec The Divine Feminine, l’album le plus sensible et le plus abouti de sa carrière. Parce qu’il y parle d’amour ? Sans aucun doute.

« Cet album raconte ma quête spirituelle de l’amour. Je crois en quelque chose de plus grand que nous, peu importe le nom qu’on lui donne. Quelque chose qui puisse s’incarner ici, dans nos vies, au travers des rencontres. Je cherche ces rencontres, ces êtres humains qui nous renvoient une lumière positive. On peut appeler ça de l’amour. » – Mac Miller

De son vrai nom Malcolm MacCormick, le rappeur de 24 ans travaille aussi sous le nom de Larry Fisherman lorsqu’il enfile sa casquette de producteur. Déboussolé par une ascension fulgurante qu’il doit notamment à la mixtape Best Day Ever sur laquelle se trouve le titre « Donald Trump« *, Mac Miller a commis des erreurs de débutants – drogues, excès, télé-réalité, jet-set – qui ont longtemps entaché sa crédibilité artistique.

The Divine Feminine, qui ne devait être qu’un EP avant de devenir un disque incontournable, remet les pendules à l’heure. Mac Miller a grandi, sa proposition artistique aussi.

Malgré le titre, Mac Miller ne tente pas de définir sa conception du féminisme ni d’explorer ce qu’est être une femme dans The Divine Feminine. Le rappeur déroule le fil de l’amour et de la spiritualité en rendant hommage à leur nature féminine tout au long des dix titres de l’album. Avec une connexion directe entre le son et le propos.

Mac Miller livre un album touchant construit sur des grooves solides faits de jazz, de rn’b, de funk et de soul, grooves pour lesquels il s’est entouré des musiciens les plus créatifs de la scène hip-hop jazz américaine : Robert Glasper apparaît aux claviers, le maestro Thundercat à la basse par endroits, Keyon Harrold à la trompette. Côté featuring, même chose, on y trouve CeeLo Green (« We« ), Kendrick Lamar (« God is Fair, Sexy Nasty« ), Anderson .Paak (« Dang !« ) ou encore Bilal (« Congratulations« ). Dans tout ça, il y a quand même une femme : l’actrice et chanteuse Ariana Grande, la petite-amie de Mac Miller, qu’on entend sur de nombreux choeurs et sur le très soulful « My Favorite Part« .

The Divine Feminine est une franche réussite et il est en sélection Ellebore ce mois-ci. Comme quoi, l’amour, ça réussit.

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