La théorie Quantic (L’interview)

Par : L’Antichambre ; photos de concert : PixBySeb

Quantic, qui a sorti au en 2015 l’album « Magnetica » n’avait pas remis le couvert en mode solo depuis 2006 et son album « Announcement to answer ». Pourtant il n’avait pas chômé depuis cette date, enregistrant énormément de projets depuis sa base colombienne, Cali, où il s’était installé quelques années. Guitariste à la base, il est reconnu à ses débuts comme un producteur de musique électronique downtempo lorgnant largement vers l’univers funk et Hip-Hop, avant d’unifier un groupe autour de sa personne, justement nommé le Quantic Soul Orchestra, et de collaborer avec un paquet de très bons artistes, comme Alice Russell ou Spanky Wilson, laissant dans son sillage un nombre incalculable de tubes ou du moins de morceaux efficaces. C’est par la suite un Quantic différent que l’on connait, expatrié colombien, qui met de côté le soul/funk pour exploiter les influences latines, notamment cumbia, enregistrant là aussi beaucoup de projets, tous excellents, avec des artistes locaux : parlons seulement du projet Ondatropica, enregistré dans les mythiques studio du label colombien Discos Fuentes, ou « Tradition in Transition », où l’on entend pour la première fois la magnifique voix de celle qui le suivra désormais à chaque projet et deviendra sa muse, la chanteuse Nidia Gongora. La transition musicale, justement, semble se faire avec l’album de Quantic Soul Orchestra « Tropicadelico », en 2007, véritable joyau passé trop inaperçu, mélange improbable et superbement réussi de soul/funk et de musiques latines et caribéennes. Bref, sans énumérer tous les projets de Quantic, car il y en véritablement beaucoup pour une si jeune carrière, apprécions sa dernière œuvre nommée « Magnetica », qui peut surprendre au premier abord, par le côté melting pot musical avec ses nombreuses influences, mais terriblement efficace lorsqu’on l’écoute attentivement. Mais laissons place aux paroles de ce touche-à-tout de génie et véritable orpailleur musical. Au moment où Quantic est prêt à sortir un album avec Nidia Gongora, et alors que Ondatropica 2 vient de voir le jour, ressortons des cartons une interview réalisée au moment de la sortie de « Magnetico ».

quantic-199x300« Quantic » : pourquoi ce nom ?

J’ai eu l’opportunité en 2000 de sortir un 45 Tours avec un label nommé « Breakin’ Bread Records », basé à Londres ; je faisais seulement des mixtapes, des cassettes pour la voiture, pour les amis, mais c’était la première opportunité de sortir un vrai disque, c’était une grande opportunité, alors j’ai du chercher un nom, je suis tombé sur ce nom par hasard en feuilletant un livre, ça m’a plu, alors j’ai pris ce nom. Mais je ne l’ai pris que pour ce 45 Tours, nommé « Fresh Rhythm », je crois (ndlr : avec « We got soul » en face A). Puis j’ai commencé à faire d’autres musiques avec le label Tru Thoughts, et ils m’ont dit « On a besoin d’un nom ! » « Bon alors prenez le même nom, c’est pas grave ! » et c’est sorti comme ça, ce n’était pas planifié, mais c’est devenu mon surnom, même mes proches m’appelaient Quantic au lieu de William, jusqu’à ma mère presque !
Ce nom sonne presque mystérieux du coup…

Oui, mais à cette époque, où il y avait beaucoup de producteurs de drum’n bass, de jungle, de trip-hop, c’était un alias normal de producteur, et ça passait bien.

Quel serait le contraire de Quantic ?
Ah ah, je ne sais pas ! Il serait sans barbe ! Je n’ai aucune idée comment répondre ! J’ai toujours été concentré à faire de la musique avec l’âme, l’esprit, j’imagine que l’inverse serait une musique qui n’ait pas d’âme.

Peux-tu nous expliquer la genèse de « Magnetica » ?

« Magnetica » est un disque LP que j’ai commencé à enregistrer en 2011-2012, je vivais à Cali, en Colombie, j’ai commencé avec la chanson « Sol Clap » qui est sortie en premier ; ensuite je suis allé à Bogota pour préparer ce disque qui contient beaucoup d’éléments extérieurs, par exemple la participation d’une chanteuse d’Angola, d’Ethiopie, je suis allé aussi enregistrer au Brésil, à Rio avec deux chanteuses, Thalma et Iara. Le disque a commencé en Colombie, mais j’ai essayé de faire quelque chose de plus global avec la participation de styles pas seulement colombiens, mais du style de Quantic…

quanticmagnetica-400Peux-tu nous expliquer le titre ainsi que la pochette ?
J’ai commencé avec le concept de magnétisme, parce que dans la musique que je fais il y a beaucoup de magnétisme, beaucoup d’éléments « magnétiques », par exemple, dans la guitare, le microphone, tout cela est « magnétique », ou une enceinte, quand on écoute fort, la membrane bouge par force magnétique. J’ai commencé à penser que la musique est un élément de transition, on passe par le magnétisme pour écouter de la musique, pas seulement de manière acoustique ; comme dans un sound-system par exemple, où le magnétisme est très important. J’ai présenté ce projet à Brian Cross qui est un photographe irlandais avec qui je travaille beaucoup, qui vit à San Diego. Avant il vivait à Los Angeles, c’est lui a travaillé sur les photos de Flowering Inferno, ou Ondatropica ; on a travaillé avec un artiste qui s’appelle Patrick Martinez, un artiste plastique spécialiste des lumières, qui travaille avec des néons, on utilise beaucoup ça au Mexique ; on a réfléchi ensemble et il avait de quoi bricoler quelque chose dans sa voiture avec des néons, et il nous a fait ce logo avec ses néons ; un jour on est allé à Orange County, on l’a mis devant une devanture de magasin et on a pris une photo, ça semblait très authentique, ça faisait comme un magasin mexicain authentique ; et un autre jour on est allé avec ce « Magnetica » sur la côte, vers Santa Barbara je crois, le soleil se couchait, et on a pris des photos comme ça sur la plage…

C’est ton premier album solo depuis « Announcement to answer » en 2006, soit 8 ans.

J’ai passé beaucoup de temps notamment en Colombie à travailler avec divers groupes, différentes formations, sous différents noms, moi j’aime bien aussi travailler avec différentes personnes et toucher plusieurs styles ; ça faisait longtemps que je n’avais pas travaillé un disque sous mon nom principal et j’ai pensé que c’est très important de montrer cet aspect-là de mon travail ; il faut dire que parallèlement je fais aussi beaucoup de sessions DJ, et je fais des prods en tant que Quantic, mais je crois que c’est une extension de mon travail de DJ de travailler avec des beats et de faire de la scène, des concerts ; car quand tu es DJ, c’est bien, je m’amuse bien, mais je joue les musiques des autres ! C’est bizarre comme concept des fois parce que les gens veulent écouter ta musique en tant que producteur mais tu joues la musique des autres ; j’aime bien ce concept parce je suis DJ, mélomane, j’aime beaucoup mixer, mais le fait d’avoir un projet solo te donne l’opportunité de le présenter sur scène en tant que groupe.

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Cet album compte beaucoup de featurings « improbables », d’Ethiopie, Brésil, Colombie, Etats-Unis, etc… Comment as-tu rencontré et choisi ces artistes ?
Il y a toujours quelque chose de personnel, je n’ai pas de manager, donc c’est plus lié aux belles rencontres que j’ai pu faire à travers le monde, des gens que j’ai connus sur disque, en tournée, en voyageant, comme Iara, ou Thalma qui chante sur la chanson « Aguas de Sorongo », que j’ai connue au Brésil ; Dereb the Ambassador, je l’ai connu avant par messagerie, par son producteur, on avait enregistré avant pour son disque à Los Angeles, et ensuite on a enregistré pour mon disque. Quand on est en tournée c’est compliqué, mais j’aime ce type de rapports humains et directs. Aussi, en tant que DJ je joue beaucoup de musiques différentes, par exemple je mixe beaucoup de musiques d’Ethiopie, du coup c’est encore mieux de collaborer directement avec ces artistes ; je crois que c’est important de… je n’aime pas le mot « fusionner », mais peut-être mélanger tout ça, pour faire des choses variées. Cet album je l’ai plutôt fait chanson par chanson, parce que les gens écoutent plus souvent un album par chanson ; par exemple sur Spotify, certains écoutent l’album en entier, d’autres écoutent un morceau par-ci par-là, tout est mélangé.

Pour toi le disque n’est pas une continuité, ce sont différentes pièces ?

Aujourd’hui c’est plutôt comme ça. Après ça dépend, si tu écoutes un disque en vinyle, tu l’écoutes en entier, mais en réalité les gens écoutent chanson par chanson.

Tu t’es mis aussi au chant dans le dernier morceau de l’album…

Oui, cette chanson est venue comme ça, je cherchais un autre air… C’est simplement en travaillant avec des cordes, en essayant quelque chose de plus folklorique, du folklore anglais, dans ma famille on joue de cette musique-là, particulièrement mes sœurs qui chantent beaucoup dans ce style.

laplataQuand tu vois ton disque, ou lorsque tu l’écoutes, que préfères-tu et qu’aurais-tu voulu mieux travailler ?
La vérité c’est que lorsque tu travailles un an sur un disque, lorsqu’il sort, tu travailles déjà sur autre chose, tu écoutes autre chose, tu penses à d’autres choses, et je ne réécoute pas mon disque avant deux ans, ou quelque chose comme ça ; je suis fier d’un disque lorsque je le sors, mais je ne prends pas forcément le temps de me pencher dessus. Tu peux toujours améliorer tes morceaux, tu peux toujours changer des choses, mais au final, en retravaillant dessus tu te rends compte que tu changes tout, et au final ça sonnera très différent ; je travaille comme ça, je n’aime pas revenir sur mes morceaux, je préfère laisser les idées en place ; je travaille beaucoup sur un morceau puis j’arrête, je n’aime pas revenir dessus.

Peux-tu décrire ce disque en trois mots ?

Electrico, folklorico, sabroso…

Tu as fait beaucoup de projets très différents, comment définirais-tu ta musique en général à un sourd ?

J’ai toujours travaillé avec des gens anciens ou jeunes, à faire attention à la texture, à la dynamique qui est très importante pour moi ; j’ai passé beaucoup de temps à me concentrer sur les différentes manières d’enregistrer, les différentes façons d’arriver à garder la qualité de certains instruments ou d’un chanteur ; je ne crois pas que les disques que je fais ont été faits rapidement, ils ont été faits avec amour et en prenant soin de la texture, je crois qu’en écoutant seulement les vibrations c’est aussi musical, non ? Quand je sample, je fais attention aux vibrations, tu es obligé d’écouter le disque d’une autre manière, pour écouter les fréquences, c’est une autre manière d’écouter ; à un sourd on peut lui expliquer que la musique a beaucoup de texture, de profondeur, il y a toujours des choses qui se rajoutent au moment du mix qui font que ça sonne bien à la fin.

La chose la plus étrange, surprenante que tu as lue ou entendue sur ta musique ?

Il y a trop de choses, notamment sur Internet, que tu peux lire et qui sont incorrectes ou sont des mensonges… Chacun son opinion, non ? La musique est comme un complément de ma vie, je vis pour la musique et je vis de la musique ; je connais ma musique et je sais qu’il y a un fossé entre ce que tu penses de ta musique et ce que les autres en perçoivent, qui ne savent pas comment tu l’as construite. Des choses bizarres, non, mais il y a toujours des critiques incorrectes, du genre, « il a enregistré ça de telle manière », ou « il a tout samplé », alors que tu as joué avec des musiciens, ou que tu sais comment tu as enregistré le morceau, des choses qui montrent qu’en fait ils ne comprennent pas ta musique. Mais sinon, rien de scandaleux…

J’ai lu que tu avais un label « Magnetic Fields »
 ?
J’ai sorti 3 disques avec ce label, mais maintenant je ne m’en occupe plus.

Grand-Soufflet-2014-Quantic_Los_Miticos_del_Ritmo_Cumbia_MTV_Iggy_Twitter_Visa-658x350Comment, quand et pourquoi as-tu décidé de venir vivre en Colombie ?

En 2006 je suis passé par la Colombie avec un ami, c’est un de mes grands amis, il est new-yorkais et est réalisateur, il m’a invité en Colombie et je suis allé à Cali, dans la maison de son grand-père ; j’étais avec des mélomanes, on est allés digger, etc.. et ça m’a plu, ça a été une expérience incroyable, ça m’a ouvert l’esprit, les oreilles, j’ai rencontré des gens qui sont devenus de très bons amis à Cali, j’ai connu aussi les meilleurs musiciens, donc ça a été comme une expérience révolutionnaire ; en revenant environ un an après, je me suis dit « Bon, je vais rester un peu de temps, environ 6 mois », et ça a duré 6 ans.

Pour faire de la musique, tu t’y sens bien ?

Oui spécialement à Cali, il y a beaucoup d’orchestres, de musiciens, mais ils n’ont pas d’industrie musicale comme à Medellin ou Bogota ; c’est intéressant car il y beaucoup de musiciens et très peu de labels et structures, donc c’est très facile de pouvoir choisir des musiciens parmi les meilleurs ; la qualité des musiciens de Cali est très très élevée.

ondatropica-300x297Comment est né le projet Ondatropica ?

J’avais le contact de Mario Galeano, musicien et producteur de Bogota, il avait fait un disque avec un producteur anglais, Mad Professor ; j’ai écouté un de ses mix sur soundcloud et je l’ai contacté ; on a bien parlé et on s’est rendu compte qu’on avait beaucoup de choses en commun, notammant sur le digging et la musique colombienne, « nous sommes tropicalistes », comme défenseurs de la musique tropicale, qui est un peu passée de mode maintenant ; on s’est réunis, il m’a dit qu’il y avait une opportunité avec une organisation qui s’appelle British Council qui était intéressée par un projet de collaboration entre Mario Galeano en tant que Frente Cumbiero, et moi William en tant que Quantic. On a parlé un moment sur l’idée de l’enregistrement et on s’est rendu compte qu’on pouvait faire quelque chose de grand. Parce qu’à Cali, les collaborations que j’ai faites là-bas comme le Combo Barbaro ont été enregistrées à la maison, dans ma chambre… C’était l’opportunité de voir les choses en plus grand et on a pensé à Discos Fuentes qui est un label sérieux, un peu les fondateurs de la musique tropicale en Colombie.

Quelle a été la plus grande difficulté au moment de faire ce projet ?
Réunir les gens a été le plus problématique. On avait pensé à une vingtaine de personnes à contacter, pour un enregistrement qui devait commencer à partir de novembre 2011 ; et 3 semaines avant, on s’est rendus compte que ça n’allait pas fonctionner ; on a tout annulé et c’était un moment difficile ; on a décalé pour janvier et par la suite tout s’est réglé… Contacter les musiciens a été le plus difficile, mais quand on était dedans pour l’enregistrement pendant 3 semaines et demi, c’était super…

Ondatropica - Baile BucaneroComment avez-vous pu compter avec la collaboration d’ « anciens », de musiciens des années 70, comme Michi Sarmiento, Fruko ?
La qualité de ces musiciens est sans égal, et ces musiciens qui jouent depuis longtemps sont toujours actifs. On a pensé à eux, premièrement tout simplement en regardant les pochettes des LP que nous avions, deuxièmement en parlant avec eux et en se rendant compte qu’ils étaient ouverts, qu’il n’ont pas un ego surdimensionné, et qu’ils sont simplement comme nous, ce sont des musiciens, avec seulement une quarantaine d’années de plus que nous, mais en réalité ils sont comme nous, jouer de la musique, parler, et tout ça… Ils ont beaucoup de talents, c’était une excellente expérience.

Les morceaux sont-ils des classiques colombiens revisités ou des morceaux originaux ?

Quasiment tout est original : un tiers a été écrit par Mario, un tiers par moi, et le dernier tiers a été écrit par les invités ; tout a été composé, et le challenge était d’enregistrer un disque avec les bandes magnétiques dans un processus analogique, et de faire des fusions intéressantes, comme le morceau « Lybia » qui contient des rythmes de cumbia mais qui a aussi des influences arabes ; on a aussi des morceaux qui contiennent le style « pacifico » qui est un style de cumbia beaucoup moins connu en-dehors de la Colombie. C’est donc un disque assez progressiste.

Avec autant d’invités, as-tu une anecdote ?
Oui, il y en a beaucoup, ah ah… Il ne m’en vient pas à l’esprit, mais tu pourras demander à Nidia, elle te répondra…

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Vous avez fait beaucoup de morceaux qui ne sont pas sur le disque ?
3 ou 4 morceaux ne sont pas sur le disque, je crois qu’en tout il y avait 27 morceaux. Il y avait plus de compositions, mais que l’on n’a pas enregistrées.

Excepté Ondatropica, de quel projet es-tu le plus fier jusqu’à présent ?

« Traditon in transition » avec Combo Barbaro est un de mes favoris, et je me suis beaucoup investi dans ce disque.

Quelle a été ta collaboration la plus surprenante ?

Nidia, parce que le premier projet que j’ai fait avec elle était avec le Combo Barbaro ; je l’ai connue à Cali par un enregistrement et je ne pensais pas que j’allais travailler avec elle autant de temps, et ça fait déjà six ans qu’on travaille ensemble, ça a été excellent de la connaître.

Avec autant de concerts et DJ sets dans le monde, dans quel endroit du monde, à part la Colombie, t’es-tu senti le plus à l’aise ?

A part la Colombie ? Mmh, Venezuela, Panama, Puerto Rico, Etats-Unis bien sûr, en Californie et à New York je me sens chez moi.

Avec quel artiste aimerais-tu collaborer ?

J’aimerais collaborer avec un jeune groupe qui sort sur le label Cumbancha : Kobo Town, ils sont très bons, j’aimerais faire quelque chose avec eux. J’aimerais faire quelque chose en Jamaïque avant de mourir, enregistrer du reggae, du ska, ce serait bien.

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Quelle est ta prochaine étape dans la musique ?

A part des tournées pour promouvoir ce disque, je prépare quelques projets, notamment un disque avec la chanteuse Nidia Gongora, et après je verrai bien… J’ai aussi un projet avec Flowering Infierno, mais on a à peine fait la moitié…

QUANTIC-8-682x1024Quel est ton premier instrument ?
La guitare.

Comment serait un jour parfait pour toi ?
Mmmh… Il y aurait probablement un rapport avec la nourriture (rires)… Une belle journée d’été, un parc, un vélo, ma femme, de la nourriture, et le soleil…

Si tu étais un animal ?

Un ours ; on me dit toujours que je suis un ours.

Un végétal ?

Un avocat, ce n’est pas un végétal, mais bon…

Un aliment ?

Un fromage, un bon fromage

Une couleur ?

Aucune idée !

Te souviens-tu du premier vinyl que tu as acheté ?

Oui, Postman pat and his black and white cat, en 45 Tours.

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