Le film se situe à un moment difficile de la carrière de Miles Davis, à la fin des années 70, quand l’artiste s’était totalement éclipsé du monde de la musique. Miles Ahead explore la période « silencieuse » de Davis, les cinq années d’isolement qu’il s’est imposé entre 1975 au Festival de Jazz de Newport et son retour aux tournées en 1981.
C’est dans cette période obscure que Don Cheadle a créé l’intrigue : victime du vol d’un de ses enregistrements, le trompettiste tente de le récupérer et se fait aider par un journaliste de « Rolling Stone », incarné par Ewan MacGregor …
Le biopic inclut aussi des flashbacks de la vie du trompettiste, dont son amour pour sa première femme Frances Taylor (Emayatzy Corinealdi) ou encore des sessions d’enregistrement comme celle avec Gil Evans (Jeffrey Grover).
« Je veux montrer tous les styles qu’il a exploré, toutes ses influences et toutes ses idées. Raconter une histoire que Miles lui-même aurait voulu voir, un film branché, cool, vivant et avant-gardiste. J’ai suivi les instructions de Miles (« Joue ce qui n’existe pas encore. » « N’ai pas peur des erreurs. Il n’en existe pas. »), et je me suis concentré sur un moment très précis de sa vie afin d’explorer sa relation avec sa muse, sa voix, ses craintes, la difficulté d’en finir avec sa période de silence, et son retour à la musique. », explique Don Cheadle à l’occasion de la sortie du film aux Etats-Unis.
Don Cheadle, qui joue du saxophone, a bien appris à jouer de la trompette mais rassurez vous, c’est bien la musique de Miles Davis que l’on entendra dans le film. Une musique supervisée par l’ancien complice du « Prince of Darkness » Herbie Hancock tandis que le pianiste Robert Glasper (!) s’est chargé du reste de la bande originale dans l’esprit de ce que Miles qualifiait lui même de « social music« .
On ne connaît pas encore la date de sa sortie en France, mais on se réjouit déjà.