Enfin, ils ont demandé à la mère de Simon Carpentier, psychanalyste, d’écrire selon elle la définition de la femme et l’intro se termine sur : « La femme n’existe pas, mais il y a des femmes. Pas une seule femme ne peut représenter la femme, pour la dire toute, il faudrait toutes les femmes ». Pas de doute qu’ils les aiment : « Union » est une déclaration d’amour à la femme de Victor Solf tandis que « Five Minutes » décrit tout ce qu’il peut se passer dans l’éclair, le flash du coup de foudre.
Que l’on aime ou non leur proposition artistique relève d’une affaire de goût, mais il est indéniable que les deux hommes font preuve de beaucoup de finesse.
Quand on leur parle de leurs inspirations, ils citent FKA Twigs, Jamie XX ou encore James Blake qui pour eux est un génie. Ils en ont peut-être un peu eux aussi, du génie, pour poser un flow très proche de celui de Kendrick Lamar sur « Union ».
A l’heure du digital, ils font le choix de la « tape », la cassette audio, pour leur premier EP. Simon Carpentier et Victor Solf sont sans surprise de très grands fans du hip-hop noir américain des années 90, une époque où les rappeurs sortaient des mixtapes tous les six mois.
La Tape #2 dans six mois alors ?