Déjà parce que c’est Dan Auerbach, l’omniprésent capitaine des Black Keys qui l’a produit. Une présence palpable, impeccable. Cette fois-ci et peut-être grâce à lui, la réverb’ semble être plus proche d’un écho psychédélique à la Floyd que du vibrato ténu des albums précédents. Ensemble, ils ont réussi à produire un son unique, vraiment classe.
Cage The Elephant brille like never before, autant dans l’énergie que dans la musicalité.
On est en droit bien sûr de se demander où s’arrête l’influence d’Auerbach et où commence l’autonomie musicale du groupe. Pas de critique sévère ici, car ses oreilles fraîches ont permis d’amener Cage The Elephant au meilleur, il n’y a rien de comparable à cet album dans leur discographie. Mais j’ai en même temps cette impression tenace qu’ensemble, ils essaient aussi de poursuivre une mode.
Car si Cage The Elephant n’est pas bien loin derrière The Black Keys, ils n’ont pas non plus beaucoup d’avance sur les nouveaux, Royal Blood par exemple …
« Tell me I’m Pretty » mérite qu’on l’écoute. Voire qu’on danse en l’écoutant. Parce que c’est un très beau quatrième album pour Cage The Elephant.
« Sweetie Little Jean », une mention très spéciale pour le très Pixies et très très beau « Trouble », et le très énergique « Punchin’Bag ».
Que vous pouvez écouter là : https://play.spotify.com/album/0nW0w37lrQ87k7PLZvC4qJ, avec en prime le site de ces messieurs : http://tellmeimpretty.cagetheelephant.com/