Arrivée à 19H30 aux abords du festival, découverte rapide du site et direction la grande scène pour le concert de Royal Blood sous une chaleur écrasante. Sur scène, les 2 protagonistes du groupe sont dans une configuration batterie / basse. La fosse se remplit peu à peu et l’ambiance électrique se propage dans la foule. L’énergie qui se dégage du duo de Brighton est incroyable, sans compter l’impressionnante performance de Mike Kerr à la basse. Royal Blood en live est une formule qui marche. Une très bonne entrée en matière pour ces Eurockéennes 2015.
Après Royal Blood, je me dirige vers la scène de la plage pour voir Set&Match. Public jeune et bonne ambiance. Les pieds dans le sable, coucher de soleil et ciel rouge qui se reflète sur l’étang, tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment. Les montpelliérains partagent volontiers leur énergie débordante. Les instrus balancent entre trap et chill, pendant que le trio balance son flow sur des thèmes festifs. Qu’on aime ou pas, difficile de ne pas danser!
De retour vers la grande scène où le public se prépare pour Ben Harper. Après une vingtaine d’année de carrière, Ben Harper assure toujours autant en live, dans une ambiance calme et intimiste. Pas de grosse surprise mais un agréable concert, où fait rare, on a pu le voir jouer debout. Plein de bonnes énergies et de sourires, toujours sur des bases funk, blues et reggae.
Passage par la scène greenroom pour Fakear. La foule se densifie et se prépare au live du caennais qui a le vent en poupe cette année. Seul sur scène, le live sur les pads pourrait sembler pauvre visuellement, mais c’était sans compter la présence ponctuelle de musiciens sur ses morceaux, et l’inclinaison vers le public de ses MPC aux boutons colorés. Une sacrée dextérité ! Fakear nous transporte sur des sonorités asiatiques et chill, le tout sur des basses charpentées. Les corps balancent et les bonnes vibes se diffusent. Fakear s’éclate et ça se voit…
Pendant ce temps, l’un des groupes montant de la région Franc-Comtoise joue sur la scène club loggia: Cotton Claw, quartet de producteurs, assurant également un live sur MPC. La configuration, qui peut rappeler C2C ou (de loin) Birdy Nam Nam, innove par le mouvement et le type de procédé live. La formule électro / hip-hop plait et le public accroche instantanément. Le concert de Cotton Claw est l’un des plus intéressants de la soirée, que ce soit visuellement ou musicalement. Le mouvement de leurs corps, leur présence, tout est là ! Final en beauté avec le titre « Burt ». Le public est ravi.
Je reviens pour Boris Brejcha et son masque vénitien. La fatigue commence à se faire sentir, et son set techno / minimal techno nous extorque le dernier semblant d’énergie restante. Malgré une panne technique durant son set, Boris Brejcha termine de belle manière ce premier jour du festival des Eurockéennes de Belfort.
