Pouvez-vous nous raconter la naissance du groupe MLCD ?
A la base, MLCD [My Little Cheap Dictaphone] était mon projet solo, assez intimiste et bricolé. Au fur et à mesure, le groupe s’est étoffé, et nous sommes allés vers une musique de plus en plus arrangée et orchestrée, dans laquelle chacun des 5 musiciens s’est investi dans la composition.
Vous avez sorti, il y a quelques semaines l’album The Smoke Behind The Sound, pouvez-vous décrire cet album en n’utilisant que des mots du champ lexical de l’émotion.
L’essence de notre musique, c’est l’émotion, faire passer des choses aux gens, les faire vibrer. Tout, depuis nos compositions, jusqu’aux textes en passant par les mélodies et les arrangements de chaque instrument a cette optique de se baser sur quelqu’un chose de sincère, de touchant et de profond.
Que pourriez-vous dire à nos auditeurs pour les inciter à écouter votre nouvel album ?
Pour ceux qui connaissaient notre album concept précédent, « The Tragic Tale of A Genius », c’est assez différent. Comme pour chaque album, nous avons eu envie de nous mettre au défi d’aller vers quelque chose de nouveau. Après avoir jammé pendant plus d’un an dans différents endroits reclus, d’une ferme perdue dans les bois, à un chalet sur une colline en Provence, nous avons expérimenté plein de nouvelles choses pendant plus de 6 mois en Studio, de l’ICP jusqu’à Abbey Road, avec un producteur génial et très exigeant, Luuk Cox de Shameboy (Girls in Hawaii, Stromae).
Quel personnage de fiction pourrait devenir l’icône de MLCD ?
Un mix entre Hank Moody de Californication, avec Don Draper de Mad Men.
Quelles sont vos journées types, lors de la phase de création d’un morceau ?
Pas de journée type, on essaye de se couper du monde dans des endroits perdus pendant plusieurs semaines, et nous vivons et composons au gré de nos envies.
Quelles sont les choses du quotidien qui vous inspirent le plus à composer ?
Le cinéma, ce qu’on observe, ce qu’on ressent, les relations avec les gens, la vie de couple. Il est aussi beaucoup question sur cet album de changement et de remise en question.
Pourriez-vous me parler d’un ou plusieurs artistes de la musique sans qui le monde n’aurait pas été le même d’après vous ?
Les Beatles et les Beach Boys évidemment, ils ont créés et posés les fondations de la musique pop et rock d’une manière incroyable.
Vous partez en mission pendant 1 an sur une autre planète, quels sont les 5 albums que vous emmenez avec vous ?
Ca change constamment, mais aujourd’hui, ce serait
Beck : Sea Change
Un best of de Gainsbourg
Grizzly Bear : Shields
The DO : Both Way Open Jaws
Mercury Rev : Deserter’s song
Parlez-nous de vos projets pour cette année ?
Nous reprenons enfin la route, et cela va surement beaucoup nous occuper dans les 2 années qui arrivent. D’abord en France et en Belgique, nous avons un été chargé, avec près de 15 festivals, puis nous nous attaquerons à l’Angleterre, l’Allemagne, le Canada, et pourquoi pas l’Asie..
Vous vous voyez où dans 10 ans ?
Bonne question, on fonce sans essayer de trop se poser de questions.