La rubrique ciné reprend du service sur Ellebore
Amis lecteurs, lectrices, auditeurs et auditrices,
Radio Ellebore est toujours restée fidèle à son premier engagement d’onde sensible : vous faire partager, découvrir sans cesse de nouveaux artistes, une culture underground toujours plus poussée et admirable. Le média radiophonique étant par excellence le support de la musique dénuée d’images, nous nous sommes principalement focalisés sur celle-ci.
Mais aujourd’hui, le 65ème festival de Cannes s’achève sans avoir fait de remous particuliers et nous cherchons à vous prouver que le cinéma peut faire des vagues dans nos imaginations. Notre premier objectif, au delà de la simple musique, ce sont les arts et la culture en règle générale. Voilà pourquoi après des mois, des années de vide, la rubrique cinéma va enfin reprendre vie.
Nous souhaitons vous exposer ici les modalités de cette toute nouvelle rubrique qui pour l’instant se contentera d’exister sur internet, et se développera peut-être plus tard sur les fréquences de la radio.
Notre ambition est de vous présenter un film par semaine, au minimum. Le terme de présentation signifie bien sur vous parler de son auteur, ses acteurs, voire de son producteur. Resituer le film dans une œuvre, dans une carrière, dans une veine particulière. Tout cela afin d’éveiller votre curiosité à l’égard d’un film en ce moment à l’affiche.
Bien sur, ce choix n’est pas exhaustif. Notre journaliste ne peut à l’heure actuelle chroniquer qu’un film par semaine et sa sélection est absolument arbitraire. Son choix ne signifie pas que c’est le meilleur film à l’affiche, ni même que c’est le seul film intéressant du moment.
Suite bien évidemment à une présentation courte du film, nous vous proposons quelques paragraphes argumentés pour vous livrer certaines clés, certaines portes d’entrées dans le film que vous allez (peut-être) découvrir. Ce sont des éléments intéressants qui auront su provoquer une émotion, un sentiment parfois, une curiosité, un questionnement.
Dans cette perspective, les chroniques qui seront écrites ne seront peut-être pas toujours favorables au film. Néanmoins, un journaliste peut affirmer qu’il n’a pas aimé, voire qu’il n’a rien ressenti face à un film et aux intentions d’un film tout en le reconnaissant intéressant, complexe, et susceptible d’apporter des émotions chez d’autres spectateurs. C’est ce que j’ai envie d’appeler la bonne foi intellectuelle.
Ainsi, chers lecteurs, n’hésitez pas à répondre à cette chronique, par mail, par courrier. Votre avis nous intéresse et l’avis d’une personne, aussi passionnée par le cinéma qu’elle soit, ne saurait constituer un absolu.
Maintenant, place aux films.
